Fast and Furious: Tokyo Drift : critique du film
Sans prétention autre que celle d'être un pur divertissement, le film Fast and Furious: Tokyo Drift de Justin Lin honore admirablement son cahier des charges et mieux encore, puisque ce long métrage survolté impose rien moins que de nouveaux standards d'excellence en matière de mise en scène de courses de voitures. C'est parti pour un tour de circuit !
Ado à problèmes, Sean Boswell se fait une fois de plus arrêter par la police à l'issue d'une course de voitures illégale qui tourne mal. Le choix qui s'offre à lui est simple : soit il va en prison, avec le risque d'être jugé en majeur, soit il part au Japon rejoindre son père. C'est la deuxième option que sa mère retient, idée qui n'enchante guère Sean, surtout lorsqu'une fois sur place, son père lui interdit d'approcher de près ou de loin une voiture. Mais c'est compter sans les nouvelles rencontres que va faire le jeune homme au lycée, et notamment Twinkie qui va l'introduire en moins de temps qu'il ne faut pour le dire au monde merveilleux des drifters japonais…
La franchise Fast and Furious s'est imposée en deux films comme la référence ultime des amateurs de courses de voitures testostéronées sur grand écran. Fast and Furious premier du nom ne faisait pas dans la dentelle mais parvenait à entretenir un certain fun grâce à des courses mises en scène de manière spectaculaire et novatrice, ainsi qu'à la présence assez charismatique de Vin Diesel dont le personnage était d'ailleurs le seul à tirer son épingle du jeu.
En revanche, malgré un prologue très sympathique (disponible sur les DVD des deux films) et une scène d'ouverture franchement réussie au cours de laquelle Paul Walker rétamait tous ses adversaires au volant d'une superbe Nissan Skyline, 2 Fast 2 Furious mettait à rude épreuve la résistance psychologique du spectateur de par sa nullité abyssale, et ce en dépit d'un budget plus confortable.
L'enthousiasme pour un troisième opus de la saga s'était donc méchamment refroidi, même parmi les adeptes du genre. Pourtant, si Fast and Furious: Tokyo Drift présente les mêmes inévitables défauts que ses prédécesseurs (une certaine grossièreté maison), le film de Justin Lin crée la surprise en s'imposant, et de loin, comme le plus réussi des trois. A tous les niveaux.
Reposant sur un pitch simple mais efficace, Fast and Furious: Tokyo Drift nous éloigne provisoirement des gangsters de Los Angeles pour nous plonger dans un Tokyo nocturne plus fantaisiste et coloré. Nous ne coupons pas aux brochettes de filles peu vêtues applaudissant les exploits de ces messieurs, mais l'ambiance est étrangement bon enfant et la bande-son plus entraînante, plus festive — Tokyo Drift de Teriyaki Boyz et l'excellent remix de Six Days de DJ Shadow featuring Mos Def, pour ne citer que ceux-là.
Pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, la qualité la plus inattendue de Fast and Furious: Tokyo Drift réside dans son casting. Paul Walker était bien gentil mais manquait cruellement de présence et s'avérait incapable de porter le deuxième film sur ses épaules (ne parlons même pas de sa co-star affligeante), après que Vin Diesel eut déserté l'aventure. Lucas Black reprend le flambeau dans le rôle du nouveau venu Sean Boswell et, par miracle, s'acquitte bigrement bien de cette lourde tâche. Énergique, naturel et charismatique, ce jeune acteur de vingt-quatre ans (vu dans Jarhead) suscite une sympathie immédiate qui contribue grandement à la bonne tenue de cet opus, en particulier lorsqu'il doit jouer le dépaysement devant les mœurs tokyoïtes (le côté Lost in Translation du film, tout brièvement esquissé qu'il soit, est un pur régal).
Le rajeunissement du héros confère d'ailleurs au film un parfum plus "authentique" – si tant est que l'on puisse employer ce mot – puisque l'on avait jusqu'ici peine à imaginer des hommes de trente-cinq voire quarante ans persistant à jouer les rebelles chaque nuit lors de courses underground, tels les jeunes des gangs de La Fureur de Vivre. Au contraire, cette pratique prend tout son sens avec des protagonistes en âge d'aller au lycée et amenés à se mesurer éventuellement à des "vétérans" de trente ans.
Parmi les autres membres du casting dont la prestation se montre tout à fait satisfaisante, on décernera une mention à Sung Kang dans le rôle de Han, le wannabe caïd qui prend Sean sous son aile. Le méchant de service alias D.K., incarné par Brian Tee (la plupart des Japonais sont joués par des Chinois ou des Coréens, d'où parfois une certaine maladresse lorsque les personnages s'expriment dans leur langue natale), se montre nettement plus monolithique dans son jeu mais s'en sort néanmoins honorablement.
Enfin, seule à incarner une femme pensante, Nathalie Kelley alias Neela fait de son mieux avec les limites que son rôle fonctionnel lui impose, son personnage étant bien entendu l'objet d'une lutte de pouvoir entre le bad guy qui la retient prisonnière et le héros qui cherche à la délivrer. Les personnages tiennent donc la route, mais ne nous voilons pas la face, la principale attraction de Fast and Furious: Tokyo Drift réside évidemment dans ses hallucinantes scènes de courses.
Quand on pense "drift", on pense forcément à la série qui a popularisé la discipline à la fin des années 90, à savoir Initial D, adaptée du manga éponyme de Shûichi Shigeno. Le titre est devenu d'autant plus incontournable qu'Andrew Lau et Alan Mak s'en sont emparés l'année dernière pour une adaptation live hongkongaise, d'une qualité malheureusement nettement moins convaincante que celle dont fait preuve le matériau de base.
Le vrai Drift King, Keiichi Tsuchiya, avait officié en tant que conseiller sur la série et l'on n'est pas étonné de voir de nouveau apparaître son nom dans les crédits de Fast and Furious: Tokyo Drift, tant le film de Justin Lin rend – enfin – pleinement hommage à la beauté de la discipline. On pourra arguer que Sean Boswell se forme bien vite aux techniques ultra-sophistiquées du drift (quand cela prenait cinq ans à Takumi Fujiwara, le héros surdoué d'Initial D) mais peu importe, le plaisir est là et bien là. C'est bien simple, la moindre scène de course de Fast and Furious: Tokyo Drift enterre toutes celles des deux précédents opus réunis : le spectacle est total.
Très inspiré lorsqu'il s'agit de faire monter l'adrénaline, le réalisateur table sur des scènes longues qui se fondent sur de véritables cascades, le recours aux effets digitaux étant réduit au strict minimum. Les décors, exploités au mieux, varient d'une scène à l'autre, le film allant jusqu'à proposer une course en drift en plein Tokyo, au beau milieu de la foule des passants. Le vertige de la vitesse alterne avec l'émerveillement provoqué par les chorégraphies – car il s'agit de chorégraphies – des voitures driftant individuellement ou à plusieurs. Une petite once de poésie vient même surnager le temps d'une scène, lorsque tous les véhicules dérivent les uns à la suite des autres sur une musique paisible (une fois n'est pas coutume), le long des cols de montagne japonais.
Enfin, on ne pourra pas passer sur la dernière scène de course, la plus phénoménale de toutes. Situé lui-aussi sur les routes de montagnes en pleine nuit, ce duel final repousse les limites du possible en matière de placement de la caméra, les bolides étant tour à tour filmés de face, de biais, en plongée et surtout en contre-plongée, pour un résultat formidablement dynamique et esthétique. Du magnifique travail.
Efficace et souvent drôle, Fast and Furious: Tokyo Drift réussit au-delà des attentes l'exploit de restituer à l'écran ce fameux mélange de puissance et de grâce qui caractérise si pleinement le drift en tant que sport. Rien que pour cela, le film de Justin Lin mérite d'être vu. Pour finir, on mentionnera qu'une petite surprise amusante attend les fans de la saga dans la toute dernière scène…
Caroline Leroy
Article publié sur DVDRama.com le 13 juin 2006
Avant de se voir confier les commandes de Fast and Furious: Tokyo Drift, le réalisateur Justin Lin enchaînait les productions à petit budget. Né en 1973 à Taipei, il a réalisé son premier film à l'âge de 24 ans, après être sorti diplômé de l'UCLA à Los Angeles : son parcours atypique a de quoi faire rêver. Très chaleureux et enthousiaste, Justin Lin a accepté de revenir en détail sur l'aventure Fast and Furious: Tokyo Drift, à l'occasion de la sortie DVD française du film.
Caroline Leroy : Vous avez réalisé plusieurs films indépendants avant celui-ci. Qu'est-ce qui a motivé votre changement de registre?
Justin Lin : Tourner un film indépendant est toujours très difficile. Je souhaitais tenter autre chose, je voulais savoir ce que c'était que de tourner un film de studio, d'être recruté en tant que réalisateur. Mais je ne voulais pas pour autant me compromettre. A l'heure qu'il est, je viens tout juste de finir un nouveau film indépendant, et c'est Fast and Furious: Tokyo Drift qui m'a permis d'avoir la liberté de me lancer dans cette aventure, de lutter pour monter ce projet. Exercer le métier de réalisateur aux Etats-Unis est une affaire de lutte permanente, de recherche perpétuelle d'un équilibre. Aujourd'hui, mon sentiment au sujet de ce métier est plus nuancé qu'il y a quelques années.
Était-ce votre intention que de changer l'ambiance de la franchise ? Cet opus est plus rafraîchissant que les précédents, les acteurs sont plus jeunes et l'atmosphère plus joyeuse.
Les "films pop corn", comme on les appelle, ont toujours fait partie de ma vie. J'ai grandi dans la banlieue de Los Angeles, à Orange County. L'un des buts que je m'étais fixés avec Fast and Furious: Tokyo Drift était de briser certains stéréotypes. Ce qui implique que le film soit visible par le plus grand nombre. Quand le script m'est parvenu la première fois, il m'a fait l'effet d'être rempli de clichés, au point que le Japon y était représenté comme le pays des temples, des Bouddhas, des gongs… En tant qu'Asiatique américain, j'ai trouvé ça un peu blessant. Ce que j'aime avec Tokyo, c'est que c'est une ville très post-moderne, peu de villes dans le monde dégagent une telle atmosphère. Or je n'avais jamais vu de film hollywoodien la montrer telle qu'elle est. Il s'est avéré aussi que le casting était très international, ce que j'ai appuyé. Faire ce film était un choix personnel. Je voulais faire le film que je souhaitais voir en tant que spectateur. Les courses de voitures, la sensation du danger sans le recours aux effets digitaux, tout cela était très conscient de ma part. Quand je me remémore toutes les courses-poursuites que j'aime, je pense à des films comme Bullitt, des films dont les scènes d'action ne reposent pas sur les effets spéciaux mais sur les cascades.
A propos du casting, était-ce votre idée d'engager Sung Kang (NDLR : qui joue Han), avec lequel vous aviez déjà travaillé dans le passé, et qui est aussi à l'affiche de votre prochain film?
Sung et moi, nous formons une vraie famille, à présent. Nous avons fait nos films indépendants ensemble. Sa participation à Fast and Furious: Tokyo Drift était effectivement mon idée. Ayant grandi aux Etats-Unis, je peux vous dire que je n'ai jamais vu de personnage asiatique américain qui soit véritablement "tridimensionnel" dans un film hollywoodien. J'ai pensé que ce film était l'occasion d'avoir enfin un tel personnage. Comme je connaissais Sung, j'ai pu lui écrire un rôle sur mesure. Sans compter que travailler avec lui est toujours un plaisir ! Pour tout dire, il est très difficile pour les acteurs américains d'origine asiatique de trouver du travail, aux Etats-Unis. Ils manquent d'opportunités. Pour Sung, ce film représentait l'occasion rêvée de démontrer son talent.
A propos de drift, connaissiez-vous la série d'animation Initial D ?
J'ai vu l'anime au moment la pré-production du film. J'adore cette série, elle est tellement drôle, en particulier le personnage du père !… (rires)
C'était la première fois que l'on montrait ce sport dans une fiction, et Fast and Furious: Tokyo Drift est le deuxième film, après l'adaptation live d'Initial D, à s'aventurer sur ce terrain.
En effet, j'ai réalisé durant le tournage que tout cela était très nouveau car la plupart des mouvements que je souhaitais avoir à l'écran n'avaient jamais été faits auparavant. Pendant que nous construisions des rails pour effectuer les mouvements de caméras, j'ai été surpris de constater à quel point les cascadeurs automobiles étaient précis. C'était incroyable. Grâce à eux, nous avons pu obtenir des angles de caméras que je croyais impossibles à atteindre. J'ai pensé à Sergio Leone, qui coupait son pan avec sa dolly quand il bougeait la caméra, car le drifting consiste en un mouvement circulaire. C'est un mouvement très cinégénique, que j'aime beaucoup.
La dernière course est particulièrement impressionnante, du point de vue de la mise en scène.
C'est fantastique, parce que lorsque j'ai fait mon premier film, il y a cinq ans, le budget total ne couvrait même pas une seule journée de tournage de Fast and Furious ! Avec ce dernier film, j'ai bénéficié pour la première fois d'un certain soutien financier. Au sujet de cette scène en particulier, même s'il n'y avait strictement rien aux alentours de cette route, je me souviens qu'on était tous impatients de se plonger dans l'action, d'être dans l'ambiance, tout était tellement dynamique. Quand vous passez du film indépendant au film à gros budget, l'avantage est que vous travaillez avec les meilleurs techniciens du monde. C'est un luxe que j'ai énormément apprécié. Mais je continuerai à faire des films indépendants, et à lutter de nouveau ! (rires)
Pourriez-vous nous parler de la participation de Keiichi Tsuchiya? Comment a-t-il été amené à être consultant sur le film?
Je tenais absolument à gagner la confiance des gens qui baignent dans cette culture. En tant que fan de basket-ball, je ne supporte pas de voir des films de basket qui ne respectent pas ce sport. Comme je ne suis pas un maniaque de voitures, j'ai souhaité recevoir les conseils éclairés de spécialistes. Keiichi est le vrai Drift King et j'ai pensé que je devais gagner son respect. J'ai entendu dire qu'au départ, il ne voulait pas être de la partie. Il avait déjà refusé de participer à l'adaptation live d'Initial D, qu'il ne jugeait pas à la hauteur de ses exigences. Je l'ai invité à me rendre visite et nous avons discuté. J'ai aussi eu la chance de rencontrer Toshi Hayama, qui a accepté d'être conseiller technique sur le film. Ce projet m'a amené à sympathiser avec les personnes qui sont immergées dans cette culture et j'ai pu constater à quel point elle est ouverte : ça m'a rappelé mon enfance et la culture surf en Californie, avec ces gens très décontractés, très accueillants, qui ne cherchent pas à écraser les autres mais à vivre à fond leur passion. A leurs yeux, il était important que je parvienne à transposer cet esprit à l'écran, car si je peux toujours passer à un autre film, en ce qui les concerne, le drift est toute leur vie, leur carrière.
Etes-vous toujours impliqué dans le remake de Old Boy de Park Chan Wook?
Old Boy est un excellent film. Quand on est venu me demander d'en assurer le remake américain, j'ai eu quelques hésitations. Je ne veux pas me retrouver à réaliser la photocopie d'un film asiatique. Dans la plupart de ces remakes, les Américains font exactement le même film en remplaçant les acteurs asiatiques par des acteurs américains. Mais j'avoue que je me suis bien amusé en m'imaginant à la tête de ce projet ! J'ai davantage de liberté aujourd'hui, je n'ai pas besoin de me précipiter sur n'importe quel projet, tout particulièrement quand il s'agit d'un film comme celui-ci, que je respecte énormément. Je veux être certain qu'il s'agit d'un univers que je tiens à explorer, et que je suis entouré des bonnes personnes. Je ne peux pas vous dire à l'heure qu'il est si ce projet verra le jour.
Propos recueillis par Caroline Leroy
Avec Fast and Furious: Tokyo Drift, Lucas Black, 24 ans, obtenait pour la première fois le rôle principal dans un film d'action. On avait remarqué ce jeune acteur au regard malicieux dans La Tête dans le carton à chapeaux d'Antonio Banderas, De si jolis chevaux de Billy Bob Thornton, Retour à Cold Mountain d'Anthony Minghella et plus récemment dans Jarhead de Sam Mendes. A l'occasion de la sortie DVD du troisième opus de la saga automobile fantaisiste Fast and Furious, le 24 janvier prochain, Lucas Black a gentiment accepté de répondre à nos questions.
Caroline Leroy : Vos films précédents étaient très différents de Fast and Furious: Tokyo Drift. Comment avez-vous été amené à tenir le premier rôle de ce film?
Lucas Black : J'avais déjà fait deux films pour Universal Studios (NDLR : Jarhead et Friday Night Lights). Les gens du studio m'avaient en quelque sorte en tête lorsqu'ils ont monté ce projet. Mon manager et mon agent m'ont contacté à ce sujet et j'ai rencontré ensuite le producteur et le réalisateur. Nous avons parlé du film et ils m'ont proposé le rôle.
Etiez-vous un fan des précédents opus de Fast and Furious? Les avez-vous vus à l'époque de leur sortie en salles?
Quand j'étais plus jeune, lorsque je regardais un film, je me disais que je préfèrerais par-dessus tout jouer dans un film d'action. Un film dans le genre de X-Men, par exemple. J'ai vu les précédents Fast and Furious, je les ai beaucoup aimés, et lorsque l'on m'a parlé d'un Fast and Furious 3, j'ai pensé que c'était le projet idéal.
Celui-ci est assez différent des deux autres, il y a davantage d'humour. Votre personnage y contribue énormément. Était-ce votre volonté ou avez-vous suivi les consignes du réalisateur?
Cet humour était présent dès le début du projet, nous l'avons envisagé de cette façon dès le départ. J'en ai parlé avec le réalisateur, et les choses se sont faites naturellement avec le changement de décor. Le film commence à Los Angeles et se déroule ensuite à Tokyo, il y a donc un changement radical d'attitude, d'atmosphère.
Combien de temps a duré le tournage à Tokyo?
Nous avons tourné pendant vingt-trois jours sur place.
Quel a été pour vous le plus grand challenge à relever sur ce film?
Le plus grand défi a certainement été d'apprendre le drift. Mais cet apprentissage n'a pas duré si longtemps que ça. J'ai eu la chance d'être coaché par les meilleurs. C'est le Drift King en personne (NDLR : Keiichi Tsuchiya) qui exécutait mes cascades en voiture ! Il a déjà remporté plusieurs championnats automobiles. Il m'a appris à drifter, il m'a conseillé et a corrigé ma technique. Tout s'est déroulé assez vite.
Avez-vous appris à drifter aussi rapidement que votre personnage?
On ne m'a enseigné que les bases. En réalité, il me faudrait probablement deux bonnes années pour maîtriser vraiment cette technique ! (rires)
Pourriez-vous nous parler de votre travail avec le réalisateur Justin Lin?
Il a fait un excellent travail. C'est quelqu'un de très agréable, qui a les pieds sur terre et qui prend soin de maintenir une très bonne ambiance sur le plateau. J'ai beaucoup apprécié de travailler avec lui.
Seriez-vous partant pour jouer dans un prochain épisode de la franchise Fast and Furious?
Pourquoi pas ! Mais la décision ne m'appartient pas, elle est entre les mains des gens du studio.
Savez-vous quel accueil a reçu le film au Japon?
Je crois qu'il a plutôt bien marché. Ils étaient enthousiastes au sujet du film. Il n'est pas encore sorti en DVD là-bas, mais il a été bien reçu en salles.
Aimez-vous changer de registre? Fast and Furious: Tokyo Drift est un film très fun, mais vous avez aussi joué dans des projets plus sérieux. Avez-vous une préférence pour un type de films en particulier?
Pour être franc, je préfère jouer dans les films divertissants. Les drames, les films plus sérieux dont vous parlez, me donnent davantage l'impression de "travailler". Les films comme Fast and Furious: Tokyo Drift sont vraiment beaucoup plus agréables à tourner.
Avez-vous des projets en cours?
No, Ma'am ! Pas en ce moment, j'ai donc tout mon temps pour y réfléchir.
Propos recueillis par Caroline Leroy
Les deux interviews ont été publiées sur DVDRama.com le 23 janvier 2007