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InuYasha, les films : Au-delà du temps, Le Château des Illusions

InuYasha : Au-delà du temps (2001)

Conçu comme une variation autour des personnages et de l'univers de la série, InuYasha: Au-delà du temps se présente comme un bon divertissement reprenant le cocktail d'ingrédients qui ont fait le succès du manga de Rumiko Takahashi : de l'action, de la romance, de la magie, de l'humour et du drame.

Si l'intrigue trop simple et linéaire ne suscite pas le même enthousiasme que celle, imprévisible, de la série InuYasha, le film propose des séquences d'action réussies boostées par une animation plus soignée que d'ordinaire, et permet à InuYasha et Kagome de se rapprocher un peu le temps de quelques jolies scènes dramatiques.

InuYasha, les films : Au-delà du temps, Le Château des Illusions

Sorti un peu plus d'un an après le début de la série InuYasha, soit fin 2001, le long métrage d'animation InuYasha : Au-delà du temps de Toshiya Shinohara ne s'insère pas dans un moment particulier de la trame imaginée par la mangaka Rumiko Takahashi. Il est recommandé de connaître un minimum les personnages principaux et les liens qui les unissent mais le film est conçu pour toucher un public aussi large que possible.

En témoigne le très sympathique générique d'ouverture qui résume brièvement l'histoire de Kagome Higurashi, tandis que celle d'InuYasha nous est rappelée en cours de route. InuYasha : Au-delà du temps s'apparente par conséquent à une sorte de variation sur les aventures de notre chien-démon préféré, variation qui intègre plusieurs éléments majeurs de la série tout en faisant volontairement l'impasse sur de Naraku, personnage maléfique clé de la saga et ennemi juré de nos héros.

InuYasha, les films : Au-delà du temps, Le Château des Illusions

C'est avec plaisir que l'on retrouve l'enfant terrible InuYasha, la mignonne et rigolote Kagome et leurs compagnons Miroku, Sango et Shippo. Naraku ayant été évincé du scénario, nos amis ont pour adversaire un démon arrogant, Menômaru, qui souhaite hériter du pouvoir de son père défunt (un démon lui aussi) et doit pour cela récupérer le sabre d'InuYasha, Tessaiga.

Contrairement à la série (et a fortiori au manga), InuYasha : Au-delà du temps repose sur une intrigue on ne peut plus linéaire en dépit de la présence de quelques fausses pistes un peu vaines. C'est là que se situe sa limite. Rumiko Takahashi nous a habitués à des chapitres à rebondissements s'inscrivant dans une trame d'ensemble complexe qui se révèle au fil du temps aussi fun que dramatique. Le film se contente de nous introduire d'emblée à son "méchant" pour dérouler par la suite une histoire certes ponctuée de retournements de situation, mais sans profondeur aucune. Les courtes interventions de Kikyô et le semblant d'avancée dans la romance unissant InuYasha à Kagome n'y font rien, la magie InuYasha ne prend pas ici avec la même évidence.

InuYasha, les films : Au-delà du temps, Le Château des Illusions

Cela étant, ne faisons pas la fine bouche. InuYasha : Au-delà du temps possède de nombreuses qualités, comme une animation améliorée par rapport à la série. On le constate dans les scènes d'action, nombreuses, qui font étalage de davantage d'ampleur tout en dévoilant des mouvements plus précis qu'à l'accoutumée (l'adversaire de nos héros en particulier se pique de faire du kung fu si l'on en croit ses attitudes de combat). Les décors sont eux aussi plus soignés et le film ose même la 3D lors d'une scène pivot où Menômaru semble avoir gagné la partie, libérant l'énergie contenue dans la végétation alentours.

Quant aux personnages, ils restent attachants. InuYasha est tel qu'en lui-même : impatient, colérique et toujours drôle. Mais c'est Kagome qui voit toute l'attention se focaliser sur elle après que les sbires de Menômaru lui ont jeté un sort qui la pousse à s'en prendre violemment à son ami. InuYasha : Au-delà du temps réserve ainsi quelques bonnes scènes qui plairont tout spécialement aux fans des deux personnages principaux. Ce n'est pas si mal.

Caroline Leroy

Article publié sur Filmsactu.com le 15 septembre 2009

InuYasha, les films : Au-delà du temps, Le Château des Illusions

InuYasha : Le Château des Illusions (2002)

Deuxième film dérivé de l’œuvre de Rumiko Takahashi, InuYasha : Le Château des Illusions s'impose dès les premières scènes comme largement supérieur au précédent essai.

Plus travaillé dans son scénario comme dans son atmosphère, ce long métrage aux nombreux rebondissements exploite habilement – et à sa façon – la fameuse légende de la princesse Kaguya maintes fois citée dans l'univers du manga et de l'animation japonais. Sans nous apparaître sous un jour foncièrement nouveau, les personnages d'InuYasha, de Kagome et de leurs amis sont suffisamment bien écrits pour nous réserver un certain nombre de scènes très sympathiques. Un divertissement tout à fait respectable, en somme.

InuYasha, les films : Au-delà du temps, Le Château des Illusions

Réalisé un an après le début de la série, le premier film consacré à InuYasha n'avait guère convaincu par son originalité. On y retrouvait certes les motifs récurrents de l'œuvre de Rumiko Takahashi mis en scène avec davantage de moyens qu'à la télévision, mais l'ensemble n'apportait rien de plus, et restait surtout désespérément dénué de magie.

Avec ce deuxième film sorti encore un an plus tard et intitulé InuYasha : Le Château des illusions, l'exploitation cinématographique de la franchise acquiert une dimension supérieure. Et pourtant, ce sont bien les mêmes personnalités qui sont à l'œuvre : Toshiya Shinohara à la réalisation, Katsuyuki Sumisawa au scénario, Tsutomu Ishigaki à la direction artistique et l'éternel Kaoru Wada – il officie aussi sur la série – à la musique.

InuYasha, les films : Au-delà du temps, Le Château des Illusions

La différence tient à l'esprit même du film, qui ne se pose plus en best of des gimmicks préférés des fans, mais se fend à l'inverse de proposer une véritable histoire qui tient la distance, et dont les enjeux restent habilement connectés à ceux des épisodes diffusés à l'époque de sa sortie.

Dès l'introduction, qui nous plonge au beau milieu d'une scène d'action dont on ne saisit pas immédiatement les enjeux, on sent la volonté du scénariste et du réalisateur de déstabiliser le spectateur plutôt que de le conforter dans des schémas familiers. La suite est au diapason, InuYasha : Le Château des Illusions déployant son intrigue selon un procédé intrigant, à coup de citations énigmatiques énoncées en voix off par celle qui deviendra l'ennemie jurée de nos héros, la toujours fascinante Kaguya.

InuYasha, les films : Au-delà du temps, Le Château des Illusions

Ce personnage issu d'un célèbre conte folklorique japonais du Xème siècle demeure l'un des plus prisés dans l'univers des séries fantastiques japonaises, de par sa dimension romantique notamment. Ici, ce n'est pas celle-ci qui est retenue, mais davantage le côté inquiétant de cette créature aussi séduisante que dangereuse. La Kaguya du film entraine ainsi InuYasha et ses amis "de l'autre côté du miroir", au cours de péripéties bien rythmées qui sont trempées dans une ambiance très suave rappelant les vieux films de fantômes japonais.

Dire que l'on en apprend beaucoup plus sur InuYasha lui-même, voire sur Kagome, Miroku ou Sango serait évidemment mentir, la série offrant déjà un traitement exemplaire de leurs personnalités respectives. Malgré tout, les divers rebondissements parfois émotionnels d'InuYasha : Le Château des illusions ne donnent pas l'impression d'être factices et Toshiya Shinohara fait les choses suffisamment bien pour que l'on y croie, pour donner une âme à cette histoire et la présenter comme un bonus valable aux fans des personnages.

InuYasha, les films : Au-delà du temps, Le Château des Illusions

Logiquement, la question de la bestialité d'InuYasha se pose dans le film de façon aiguë en réponse au chapitre développé à l'époque dans la série, chapitre qui est aussi l'un des plus intéressants du manga. Si l'on ajoute à cela des scènes d'action dynamiques, à la fois bien réalisées et bien animées, on obtient un joli film sans prétention qui même s'il est loin de l'égaler, vient apporter un complément appréciable à l’œuvre de Takahashi.

Caroline Leroy

Article publié sur Filmsactu.com le 20 janvier 2010

InuYasha, les films : Au-delà du temps, Le Château des Illusions

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